En 2025, les examens du DSCG devraient mettre l’accent sur plusieurs thèmes clés attendus. On peut s’attendre à un retour des fondamentaux dans certaines épreuves, surtout pour les chapitres qui n’ont pas été traités l’année précédente. Par exemple, en droit et fiscalité (UE1), des domaines classiques comme le droit du travail ou le droit des contrats, peu abordés en 2024, ont de fortes chances de refaire surface. De même, en finance (UE2), après un sujet 2024 très conceptuel axé sur la gouvernance et la RSE, les calculs financiers traditionnels (analyse de rentabilité, choix d’investissement, etc.) pourraient retrouver une place centrale. En comptabilité et audit (UE4), les incontournables comme la consolidation des comptes et les opérations de fusion/scission resteront au programme, possiblement enrichis de nouveaux éléments tels que les dernières normes IFRS (ex. IFRS 16 sur les contrats de location). D’une manière générale, les thèmes récents et d’actualité continueront d’apparaître : on pense à la transition numérique (facture électronique, transformation digitale) et aux enjeux de développement durable qui pourraient imprégner plusieurs épreuves. En somme, la session 2025 devrait mêler les indispensables du programme et les nouvelles tendances, afin d’évaluer les candidats sur l’ensemble de leurs compétences.

Tendances observées dans les sujets des dernières années

Les dernières années ont révélé plusieurs tendances dans les sujets du DSCG. D’abord, l’examen a montré une volonté de couvrir l’ensemble du programme sur le moyen terme : un chapitre laissé de côté une année est souvent abordé l’année suivante. Cette alternance garantit que les candidats ne puissent pas réussir en ayant fait l’impasse sur un thème majeur. On observe également une intégration croissante des sujets d’actualité : par exemple, l’essor de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et de la finance durable s’est reflété dans les épreuves de finance et de management, tandis que la transformation numérique (intelligence artificielle, big data, facturation électronique, etc.) s’invite dans les sujets de systèmes d’information ou de management. Par ailleurs, les sujets tendent à être de plus en plus transversaux et appliqués : il n’est pas rare qu’une étude de cas mobilise plusieurs domaines (par exemple un cas de gestion mêlant considérations stratégiques, financières et juridiques). Enfin, on constate que les concepteurs d’épreuves aiment introduire chaque année une part de surprise en incluant soit un chapitre moins attendu, soit un angle nouveau sur un thème classique (comme l’apparition récente de normes IFRS inédites à l’examen ou d’un cas pratique sur un point de droit pénal des affaires). Ces tendances obligent les candidats à une préparation large, agile et connectée aux évolutions du monde professionnel.

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Attentes des correcteurs vis-à-vis des candidats

Les correcteurs du DSCG ont des attentes élevées et précises vis-à-vis des candidats. Avant tout, ils exigent une maîtrise solide des fondamentaux de chaque discipline : les bases du programme (y compris celles vues en DCG) doivent être connues et mobilisables. Il est essentiel de ne négliger aucun pan du programme, car tout peut tomber le jour J. Une autre attente clé concerne la qualité du raisonnement et de la présentation : les correcteurs valorisent des copies bien structurées, avec des réponses argumentées et justifiées. Par exemple, en épreuve juridique, ils veulent voir le candidat citer les textes de loi pertinents et appliquer la règle à des faits concrets de manière logique. En finance ou en comptabilité, chaque calcul important devrait être détaillé et expliqué, et non juste donné brut, afin de montrer la compréhension du candidat (justification des formules, des écritures comptables, etc.). Les correcteurs attendent également une analyse critique des documents fournis : il ne s’agit pas seulement de restituer un cours, mais de démontrer sa capacité à exploiter des bilans, des contrats, des études de cas et à en tirer des conclusions pertinentes. Enfin, ils apprécient une attitude professionnelle dans la copie : adopter le ton et la rigueur d’un futur expert-comptable ou manager (par exemple, formuler des recommandations concrètes pour l’entreprise étudiée, respecter les normes de présentation comptable, utiliser le vocabulaire technique approprié). En résumé, un candidat qui maîtrise son sujet, qui raisonne de manière cohérente et qui communique clairement ses réponses rencontrera les attentes du jury et aura toutes les chances de succès.

Conseils de préparation pour réussir les épreuves

Pour mettre toutes les chances de votre côté au DSCG 2025, une préparation méthodique et complète est indispensable. Premièrement, veillez à couvrir l’intégralité du programme de chaque UE : évitez les impasses hasardeuses, car un chapitre jugé secondaire pourrait très bien apparaître le jour de l’examen. Concentrez vos révisions sur les thèmes centraux récurrents, sans pour autant négliger les sujets récents ou spécifiques qui ont émergé (par exemple les nouvelles normes comptables IFRS, les évolutions fiscales ou les tendances managériales actuelles). Deuxièmement, entraînez-vous sur les annales et sujets des années précédentes. Cela vous familiarisera avec le format des épreuves et vous aidera à repérer les types de questions posées ainsi que les points de programme les plus souvent abordés. Travaillez ces annales en conditions d’examen (chronomètre en main), pour entraîner votre gestion du temps et votre capacité à rédiger sous contrainte horaire. Troisièmement, accordez de l’importance à la méthodologie et à la présentation : soignez la structure de vos devoirs d’entraînement, apprenez à bien introduire vos réponses (contexte, rappel de la règle) et à conclure clairement. Dans les épreuves de calcul, présentez vos étapes de calcul de façon lisible et vérifiez systématiquement vos résultats (équilibres comptables, cohérence des ratios…). Dans les matières juridiques et rédactionnelles, habituez-vous à utiliser un plan apparent et des paragraphes clairs, en allant du principe général à l’application au cas pratique. Quatrièmement, n’oubliez pas de suivre l’actualité liée aux domaines du DSCG : lisez régulièrement des articles sur les nouveautés comptables, fiscales, juridiques ou managériales (par exemple les grandes lignes d’une loi de finances, les débats sur la comptabilité verte, les avancées de la transformation numérique dans les entreprises). Ces connaissances contextualisées pourront enrichir vos copies et impressionner positivement le jury si vous les mobilisez à bon escient. Enfin, organisez vos révisions en amont et de manière régulière : le DSCG est exigeant, il est préférable de planifier un calendrier de travail équilibré sur plusieurs mois plutôt que de tout intensifier à la dernière minute. En suivant ces conseils – révisions complètes, pratique des annales, rigueur méthodologique, veille d’actualité et gestion du temps – vous optimiserez votre préparation et aborderez les épreuves avec confiance.

Pronostics 2025 par unité d’enseignement (UE1 à UE7)

Dans cette section, nous passons en revue chaque épreuve du DSCG pour identifier les sujets jugés probables en 2025, au regard du programme officiel, des récurrences constatées aux sessions précédentes, des nouveautés introduites ces dernières années et des évolutions actuelles des normes ou pratiques professionnelles.

UE1 – Gestion Juridique, Fiscale et Sociale (Droit des affaires, fiscalité, droit social)

L’UE1 couvre un champ large en droit (sociétés, contrats, travail) et fiscalité, et chaque année le jury sélectionne certains thèmes parmi ce vaste programme. Pour 2025, on peut raisonnablement penser que l’épreuve reviendra sur des chapitres classiques qui auraient été moins présents l’année passée. En 2024, par exemple, le sujet avait surpris en proposant un dossier sur le blanchiment d’argent tout en faisant l’impasse sur le droit du travail et le droit des contrats, deux piliers du programme. Il est donc très probable qu’en 2025, ces domaines retrouvent une place de choix : attendez-vous à des questions en droit social, comme la rupture du contrat de travail, la durée du travail ou le rôle des représentants du personnel, ainsi qu’en droit des contrats commerciaux (formation, exécution, rupture des contrats). Du côté de la fiscalité d’entreprise, les incontournables demeurent : l’imposition des bénéfices (IS) ou la TVA figurent presque chaque année d’une manière ou d’une autre, et 2025 ne fera sans doute pas exception, d’autant que la fiscalité est un volet central de cette UE.

En parallèle de ces thèmes principaux, d’autres sujets connexes pourraient également apparaître, soit en sous-question, soit sous forme d’un petit cas pratique. On peut penser aux opérations de transmission d’entreprise et de restructuration juridique (par exemple la cession de fonds de commerce, les successions, les fusions entre sociétés) qui reviennent périodiquement dans les sujets. La gouvernance d’entreprise et la responsabilité des dirigeants sont également des thématiques susceptibles d’être abordées, dans le contexte par exemple d’une question sur les obligations légales du dirigeant ou les conséquences d’une faute de gestion. Quant au droit pénal des affaires, il peut se manifester par un bref extrait de cas (fraude, corruption, blanchiment d’argent…) : même si un dossier important sur le blanchiment est tombé l’an dernier, le jury pourrait très bien tester à nouveau la capacité des candidats à reconnaître une infraction et à appliquer la loi pénale à une situation donnée, ne serait-ce que sur quelques points.

Pour réussir cette UE1 en 2025, les candidats auront donc intérêt à consolider leurs bases dans tous les pans du droit des affaires, social et fiscal. Un thème négligé une année devient justement candidat pour l’année suivante, et le meilleur moyen de parer toute surprise est d’avoir une vision à 360° du programme. Il faudra notamment être prêt à citer les articles de loi ou codes appropriés (Code civil, Code du travail, Code de commerce, CGI…) pour appuyer chaque argument juridique, et à faire le lien entre la règle de droit et les faits exposés dans les cas pratiques. La capacité à bien structurer une réponse juridique (rappel du contexte, présentation de la règle, application au cas d’espèce, conclusion) sera, comme toujours, un facteur clé que les correcteurs regarderont de près.

UE2 – Finance

L’UE2 Finance du DSCG a récemment évolué pour intégrer des dimensions plus larges (comme la gouvernance d’entreprise et la finance durable), en plus des fondamentaux de finance d’entreprise. En 2024, l’épreuve était très orientée vers l’évaluation d’entreprise et la performance extra-financière : le sujet avait mis l’accent sur la gouvernance, les critères ESG et la RSE, tandis que les calculs financiers traditionnels (analyse de rentabilité, calculs d’investissement, etc.) étaient plus en retrait. Pour 2025, on peut s’attendre à un rééquilibrage du contenu. Les éléments de finance “classique” pourraient revenir au premier plan afin de tester à nouveau les compétences techniques des candidats. Il serait prudent de miser sur un dossier de diagnostic financier avec analyse de comptes (bilan, compte de résultat) et calcul de ratios de performance et de structure – ce type de sujet revient fréquemment et pourrait faire son retour après une année plus théorique. De même, un cas portant sur la gestion financière d’une entreprise est probable, incluant par exemple le choix d’une structure de financement (arbitrage entre endettement bancaire et augmentation de capital, calcul du coût moyen du capital, impact sur la rentabilité) ou une décision d’investissement (étude de projet avec calcul de VAN, TRI, choix entre plusieurs investissements ou entre l’achat et la location d’un actif). En 2024, il n’y a pas eu de dossier purement centré sur le choix d’investissement ; ce type d’exercice pourrait donc revenir en 2025 pour vérifier que les candidats maîtrisent bien les outils de calcul de rentabilité et de décision financière.

Parallèlement, la finance durable et la RSE ne disparaîtront pas du sujet pour autant, car ce sont des thèmes désormais installés dans le référentiel. Il est possible qu’une partie du sujet continue d’explorer ces enjeux actuels, par exemple comment mesurer la valeur globale créée par l’entreprise en intégrant des critères extra-financiers, ou comment les politiques d’investissement intègrent les objectifs de développement durable. Les nouvelles réglementations comme la CSRD (directive européenne sur le reporting de durabilité) pourraient être mentionnées en toile de fond ou faire l’objet d’une question théorique, pour s’assurer que les candidats sont au fait des évolutions du cadre financier et comptable en matière de durabilité.

D’autres thèmes spécifiques de l’UE2 peuvent également apparaître en 2025, soit parce qu’ils n’ont pas été exploités récemment, soit parce qu’ils sont de grands classiques. Par exemple, le sujet de l’évaluation d’entreprise lui-même (valorisation par les flux de trésorerie actualisés – DCF, méthodes de comparables boursiers, calcul de la valeur actionnariale type EVA) a été abondamment traité en 2024 ; s’il revenait en 2025 ce serait sans doute sous un angle différent, éventuellement intégré dans un dossier plus large sur la création de valeur. La gestion des risques financiers (risque de taux, risque de change) et la conformité pourraient également pointer le bout de leur nez, par exemple via un mini-cas sur la couverture d’un risque de change ou sur les mécanismes de prévention de la fraude financière dans une entreprise – ces sujets transversaux ne sont pas systématiques, mais ils apparaissent parfois en filigrane dans un dossier plus global.

En préparation de l’épreuve de finance 2025, il est conseillé aux candidats de consolider leurs bases de calcul financier (maîtrise des ratios, du calcul du coût du capital, des critères d’investissement…) tout en restant au fait des nouveaux enjeux. Après un cru 2024 très conceptuel, il y a fort à parier que le jury attendra en 2025 une bonne rigueur dans les exercices chiffrés. Cependant, l’excellence technique seule ne suffira pas : il faudra aussi être capable d’analyse et de recul, par exemple discuter la stratégie financière d’une entreprise ou l’impact de ses choix de financement. En somme, une préparation équilibrée est de mise, en révisant à la fois les techniques quantitatives classiques et les thèmes émergents (gouvernance, finance verte, réglementation durable) afin d’être prêt à traiter un sujet potentiellement mixte.

UE3 – Management et Contrôle de Gestion

L’UE3 Management et Contrôle de gestion couvre la stratégie d’entreprise, le pilotage de la performance et la gestion des organisations. Les sujets proposés combinent généralement ces dimensions pour tester la capacité des candidats à avoir une vue d’ensemble managériale tout en maîtrisant des outils de contrôle de gestion. En 2024, l’étude de cas portait sur une PME de services, avec un diagnostic stratégique initial, des décisions de tarification, et l’analyse des résultats sur deux exercices. Le sujet était équilibré entre réflexion stratégique et calculs de contrôle de gestion. Pour 2025, on peut imaginer un scénario différent – pourquoi pas une grande entreprise industrielle ou une organisation en pleine transformation – mais certaines constantes du programme devraient à nouveau figurer dans l’épreuve. Il est presque certain qu’on demandera encore aux candidats de réaliser un diagnostic stratégique interne et externe de l’entreprise présentée (analyser les forces et faiblesses, les opportunités et menaces, mobiliser des outils comme le SWOT, l’analyse PESTEL, les 5 forces de Porter, etc.). C’est en effet un passage quasi obligé de l’épreuve, qui sert de point de départ pour planter le décor du cas.

Un accent particulier pourrait être mis en 2025 sur la conduite du changement. Ce thème n’a pas été au premier plan récemment, et le jury pourrait profiter d’un cas où l’entreprise fait face à une transformation (par exemple adoption d’une nouvelle technologie, réorganisation interne, repositionnement stratégique) pour évaluer la capacité des candidats à traiter les questions de résistance au changement, de communication interne, de formation du personnel, etc. Gérer le changement est une compétence managériale importante, et on peut s’attendre à ce qu’elle soit mise en avant si le sujet s’y prête (par exemple, « comment accompagner la mise en place d’un nouvel ERP » ou « comment réussir la fusion de deux services dans une entreprise en croissance »).

Le pilotage de la performance restera bien sûr un élément central de l’UE3. Les candidats doivent se préparer à calculer et analyser des indicateurs de gestion, que ce soit des écarts budgétaires, des marges, ou d’autres KPI (indicateurs clés de performance), ainsi qu’à commenter un tableau de bord. Les énoncés aiment souvent demander la construction ou l’analyse critique d’un tableau de bord (par exemple un Balanced Scorecard adapté à l’entreprise du cas) pour vérifier que le candidat sait lier des objectifs stratégiques à des mesures de performance concrètes. En 2025, il serait logique de voir à nouveau ce type d’exercice : par exemple, proposer des indicateurs pertinents pour suivre une nouvelle stratégie ou analyser pourquoi des résultats réels s’écartent du budget prévisionnel.

Outre ces axes principaux, l’épreuve pourrait aborder quelques sujets transversaux liés au management. On peut citer la RSE et la prise en compte des parties prenantes dans la stratégie : même si ce n’est pas le cœur du programme de l’UE3, un mini-dossier pourrait évoquer comment le développement durable ou la satisfaction des salariés influencent la stratégie et le contrôle de gestion (par ex. intégrer un indicateur environnemental ou social dans le pilotage de l’entreprise). La gestion des ressources humaines est un autre angle possible, puisqu’un sujet 2023 avait traité de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) et de tableau de bord social ; en 2025, on pourrait voir réapparaître une problématique RH, par exemple l’impact d’une évolution stratégique sur les effectifs, la culture d’entreprise ou la motivation des équipes. Enfin, la transformation digitale et l’innovation peuvent être abordées sous l’angle du management : un cas pourrait confronter le candidat à une entreprise implantant un nouvel outil numérique ou un e-business, avec des questions sur l’ajustement du modèle économique, l’adaptation des processus de contrôle de gestion et la mesure de l’efficacité du projet.

Pour bien se préparer à l’UE3, il est conseillé de ne pas cloisonner les révisions entre le management d’un côté et le contrôle de gestion de l’autre, car l’épreuve les mélange constamment. Un candidat doit être capable, dans la même copie, d’analyser l’environnement concurrentiel d’une entreprise puis de calculer un seuil de rentabilité ou un écart sur coût quelques paragraphes plus loin. Ainsi, assurez-vous de maîtriser les principaux outils d’analyse stratégique (SWOT, Pestel, 5 forces de Porter, etc.) tout autant que les techniques de contrôle de gestion (calcul des coûts complets et partiels, budgets, calcul d’écarts, indicateurs de performance). Entraînez-vous à formuler des préconisations claires et opérationnelles à partir de vos analyses, comme un consultant le ferait pour une entreprise cliente. Les correcteurs apprécient les copies où le candidat ne se contente pas de faire des calculs ou des constats, mais où il propose des actions cohérentes pour améliorer la situation de l’entreprise étudiée. Cette posture proactive et synthétique fera la différence dans une matière aussi professionnalisante que le management et contrôle de gestion.

UE4 – Comptabilité et Audit

L’UE4 Comptabilité et Audit est souvent considérée comme l’épreuve la plus technique du DSCG, et elle suit depuis plusieurs années une structure assez stable. Le sujet typique se compose de quatre dossiers indépendants, couvrant à eux quatre l’essentiel du programme de l’UE4. En 2025, sans grande surprise, on s’attend à retrouver : (1) un dossier principal sur les comptes consolidés, (2) un dossier sur les opérations de restructuration (fusion, scission, apport partiel d’actif, etc.), (3) un dossier focalisé sur un point de comptabilité approfondie éventuellement lié aux normes internationales (IFRS) et (4) un dossier touchant à l’audit légal. C’est le schéma récurrent de l’examen, et il y a peu de chances qu’il change car il permet de vérifier l’acquisition de compétences sur tous les volets : consolidation, comptabilité des sociétés, normes comptables et audit.

Pour la partie consolidation des comptes, qui représente souvent le plus gros coefficient de points, le programme 2025 devrait rester dans la continuité. Les candidats devront maîtriser le périmètre de consolidation (seuils de contrôle, méthodes d’intégration globale ou mise en équivalence), les retraitements de pré-consolidation (éliminations des opérations intra-groupe, retraitement des provisions réglementées, harmonisation des méthodes, etc.), ainsi que le calcul des écarts d’acquisition (goodwill) et leur traitement. Ces dernières années, les sujets intègrent de plus en plus les référentiels internationaux : par exemple, la session 2024 comportait un exercice de consolidation en normes IFRS avec des ajustements spécifiques (dont le traitement d’un emprunt obligataire au coût amorti selon IFRS 9). On peut donc prévoir qu’en 2025, l’épreuve continue sur cette lancée en mélangeant possiblement des référentiels (compta française vs IFRS) pour vérifier la polyvalence des candidats. Un point technique d’actualité pourrait être l’application d’IFRS 16 (norme sur les contrats de location) dans un contexte de consolidation ou d’états financiers combinés, puisque cette norme, effective depuis peu en France, n’a pas encore été largement exploitée dans les sujets DSCG. En résumé, la consolidation restera le plat de résistance du sujet d’UE4, et il faudra s’attendre à y consacrer une bonne partie du temps d’épreuve.

Le volet opérations de restructuration est l’autre grand classique de cette épreuve. Presque chaque année, un dossier est dédié à une opération de fusion, de scission ou d’apport de branche d’activité. Après, par exemple, une scission traitée il y a deux ans et une fusion abordée l’an dernier, il n’est pas exclu que le sujet 2025 présente une nouvelle situation, comme un apport partiel d’actif entre deux sociétés ou une fusion à plusieurs entités. Quel que soit le scénario précis, les attentes restent comparables : il faudra être capable de calculer la parité d’échange des titres, de déterminer les mali ou bonis de fusion (ou prime de fusion), de constater les conséquences fiscales éventuelles, et d’enregistrer les écritures comptables de l’opération dans les livres de l’entité absorbante (ou bénéficiaire de l’apport). Ce sont des exercices techniques mais qui reviennent fréquemment, donc bien s’y préparer offre un bon potentiel de points.

En comptabilité approfondie hors consolidation, le jury a pris l’habitude de glisser un élément de norme comptable ou d’IFRS inédit dans les sujets récents. Ainsi, la session précédente a innové en introduisant pour la première fois un exercice sur IFRS 15 (reconnaissance du chiffre d’affaires). En 2025, on peut imaginer qu’une autre norme jamais tombée puisse faire son apparition : IFRS 16 sur les locations, IFRS 9 sur les instruments financiers, ou même un aspect pointu des normes françaises rarement exploité (par exemple le traitement des contrats à long terme en PCG, le report d’impôts différés, ou les subventions d’investissement). L’objectif pour le jury est de voir si les candidats savent appliquer des principes comptables relativement nouveaux sur un cas simple, sans forcément attendre une expertise totale sur ces normes, mais une compréhension correcte de leur logique. Le conseil est donc de ne pas faire l’impasse sur les chapitres IFRS du programme sous prétexte qu’ils semblent secondaires : au contraire, ils prennent de plus en plus d’importance et peuvent rapporter des points précieux s’ils tombent.

Enfin, la partie Audit du sujet, traditionnellement le dernier dossier, vise à vérifier les connaissances en audit légal et commissariat aux comptes. Ce dossier vaut généralement moins de points que les précédents (environ 4 à 6 points sur 20), mais il ne faut pas le négliger car il peut faire la différence pour atteindre la moyenne. En 2024, par exemple, les questions d’audit portaient sur l’indépendance du commissaire aux comptes et la formulation de l’opinion dans son rapport (sur les comptes individuels et consolidés). Pour 2025, on pourrait voir un focus différent, par exemple sur le contrôle interne : le sujet pourrait demander d’identifier des faiblesses de contrôle interne dans un cycle (ventes, achats, trésorerie…) et de proposer des mesures correctives, ou encore d’expliquer la démarche d’audit (planification, évaluation des risques, procédures à mettre en œuvre) dans un contexte donné. La déontologie du CAC, le contenu du rapport d’audit et les différents types d’opinion restent des bases que le jury peut aussi interroger directement. Il est donc prudent de revoir les normes d’audit (NEP) essentielles, le rôle et les responsabilités du commissaire aux comptes, ainsi que les principes de l’audit des systèmes d’information et de l’audit légal en lien avec la RSE si le programme le mentionne.

Pour réussir l’UE4, l’expérience montre qu’il faut hiérarchiser ses révisions. Il est judicieux de concentrer l’essentiel du temps sur la consolidation et les fusions/scissions, car ces deux thèmes combinés représentent souvent plus de la moitié des points à eux seuls. Assurez-vous de savoir traiter un dossier de consolidation de A à Z avec méthode, y compris si des subtilités IFRS s’en mêlent, car c’est là que vous pourrez engranger le maximum de points. En parallèle, familiarisez-vous avec les normes IFRS récemment intégrées au programme (IFRS 15, 16, etc.) pour ne pas être déstabilisé si un cas les aborde. Sur la partie audit, adoptez une stratégie “points bonus” : apprenez les notions centrales (indépendance, objectifs du commissaire aux comptes, contrôle interne, éléments du rapport) de sorte à pouvoir répondre aux questions d’audit en quelques phrases précises – cela pourrait vous apporter 2 ou 3 points relativement facilement, ce qui est non négligeable. Enfin, durant l’épreuve, gérez bien votre temps entre les dossiers : ne sacrifiez pas un dossier entier (surtout pas la consolidation) et soignez la présentation de vos calculs et de vos justifications, car les correcteurs de l’UE4 attendent une certaine rigueur formelle (écritures comptables bien présentées, raisonnements visibles, conclusions chiffrées bien expliquées).

UE5 – Management des Systèmes d’Information

L’UE5 Management des SI (systèmes d’information) traite de la gestion des technologies de l’information dans l’entreprise, un domaine en évolution rapide où les sujets d’examen collent souvent à l’actualité technologique du moment. Le programme de l’UE5 s’articule autour de quelques axes majeurs : la gouvernance du SI (alignement du système d’information sur la stratégie de l’entreprise, pilotage de la performance du SI, choix d’externalisation, etc.), la gestion de projet SI (conduite d’un projet informatique de sa conception à son déploiement, méthodes traditionnelles vs agiles, gestion des risques du projet), l’architecture et la sécurité des systèmes (infrastructures réseaux, bases de données, cybersécurité, plans de continuité) et enfin les thèmes émergents liés à la transformation numérique (dématérialisation, big data, intelligence artificielle, etc.).

En 2023, l’épreuve d’UE5 a couvert une large part de ces sujets en trois dossiers : l’un portait sur la gestion électronique des documents (GED) et la conformité RGPD (protection des données personnelles), le suivant embrassait la gestion de projet (avec un cas très complet balayant les étapes de la conduite de projet SI), et le troisième abordait un thème brûlant, la facture électronique, dans le contexte des obligations légales à venir (même si la mise en œuvre a été repoussée, la loi de finances prévoyait sa généralisation progressive). Ce dernier point montrait bien l’importance des actualités réglementaires en SI. Pour la session 2025, il est raisonnable de penser que le sujet restera dans des eaux connues. Il y a fort à parier qu’un dossier sur la gestion de projet SI sera de nouveau présent, tant ce chapitre est central : on pourrait vous décrire un projet (par exemple l’installation d’un nouvel ERP, le développement d’une application métier, ou la refonte d’un site e-commerce) et vous demander d’identifier les étapes clés, d’élaborer un planning, de calculer un budget ou de discuter des risques et indicateurs de suivi. Maîtrisez donc les fondamentaux du management de projet informatique (cycle de vie en V, méthode Agile, rôles MOA/MOE, indicateurs de performance projet, etc.).

La sécurité et l’architecture du SI forment un autre bloc classique très probable en 2025. Un exercice pourrait consister par exemple à auditer l’infrastructure d’une entreprise suite à un incident de sécurité, ou à analyser l’organisation du SI d’une société et proposer des améliorations. Attendez-vous à devoir expliquer des notions telles que : la structure d’un réseau informatique (serveurs, bases de données, applications, cloud…), les mesures de cybersécurité (pare-feu, chiffrement des données, gestion des droits d’accès, plan de reprise d’activité après sinistre – PRA/PCA, etc.), et la manière de détecter et corriger des failles dans un dispositif existant. C’est un domaine où les exemples concrets sont appréciés, donc n’hésitez pas à illustrer vos réponses en évoquant, par exemple, les conséquences d’une cyberattaque récente connue ou les bonnes pratiques de sécurité usuelles dans les entreprises.

La dimension gouvernance des SI pourrait également être explorée, soit via des questions théoriques, soit intégrée dans un cas pratique. Par exemple, le sujet pourrait demander comment le directeur des systèmes d’information (DSI) peut mesurer la performance du service informatique (indicateurs de qualité de service, satisfaction des utilisateurs internes, coût par transaction, etc.), ou comment décider de la pertinence d’externaliser une infrastructure plutôt que de la conserver en interne. On pourrait vous présenter un dilemme du type : une PME hésite entre migrer vers un logiciel en SaaS dans le cloud ou développer un outil en interne, et vous auriez à discuter des avantages/inconvénients de chaque choix en termes de coût, sécurité, évolutivité, adéquation stratégique. Ce genre de réflexion lie la gouvernance (décision alignée avec la stratégie) et la technique, et est tout à fait dans l’esprit de l’UE5.

Parmi les thèmes d’actualité spécifiques, la question de la dématérialisation et de la facture électronique reste très présente dans l’esprit des examinateurs. La réforme de la facturation électronique, qui sera obligatoire pour les entreprises françaises d’ici 2026, constitue un changement majeur pour la gestion financière et comptable. Après en avoir fait un cas en 2023, il est possible qu’ils y reviennent en 2025, peut-être sous un angle différent (par exemple, les impacts organisationnels de la mise en place de la facture électronique dans une entreprise, les avantages attendus et les difficultés à anticiper). De même, le RGPD (règlement général sur la protection des données) pourrait réapparaître dans un coin du sujet : que ce soit pour vérifier la conformité d’un processus aux exigences de protection des données personnelles, ou pour demander les mesures à prendre suite à une fuite de données client dans l’entreprise du cas.

Pour bien se préparer à l’UE5, retenez qu’il y a finalement peu de chapitres, mais qu’aucun n’est optionnel. Il faut connaître le vocabulaire propre aux SI (sigles et concepts comme ERP, CRM, API, SaaS, Big Data, IoT, etc.), afin de pouvoir comprendre et utiliser ces termes correctement dans vos réponses. Une astuce est de suivre un peu l’actualité technologique et numérique : sans devenir un expert informatique, avoir en tête quelques exemples réels (cyberattaques médiatisées, projets SI ayant échoué ou réussi, évolutions légales comme la facturation électronique) donnera plus de relief à vos propos lors de l’examen. Sur la copie, pensez à structurer vos réponses comme un conseil en organisation : par exemple, si un exercice vous demande des recommandations pour améliorer la sécurité du SI, présentez-les de façon ordonnée (par thématiques : réseau, sauvegarde, gestion des accès, sensibilisation du personnel…) et priorisez-les. Les correcteurs valoriseront une approche pragmatique et complète. Enfin, révisez vos cours de gestion de projet intensivement, car c’est souvent la partie qui rapporte le plus de points : entraînez-vous à bâtir un rétroplanning, à calculer un coût de projet, à identifier des risques et des leviers de mitigation – ces savoir-faire pratiques font la différence le jour J.

UE6 – Anglais des affaires

L’UE6 Anglais des affaires se distingue des autres épreuves du DSCG par son format : il s’agit d’une épreuve orale basée sur un article de presse en anglais, suivi d’un échange avec le jury. Même s’il est impossible de prédire précisément quel article sera choisi en 2025, on peut anticiper les grandes thématiques d’actualité économique et managériale susceptibles d’être au cœur du texte. Le programme officiel de l’UE6 liste plusieurs domaines (finance, comptabilité-audit, management des SI, management-RH, marketing, production, gouvernance/RSE…), ce qui signifie que le sujet peut porter sur à peu près n’importe quel aspect du monde de l’entreprise. Cependant, les sujets “dans l’air du temps” orientent souvent le choix des articles.

En 2025, les candidats devraient donc porter une attention particulière aux thèmes suivants, très présents dans la presse économique anglophone récente : la transition écologique et la RSE dans le monde des affaires (par exemple, un article traitant de la stratégie climatique d’une entreprise industrielle, de la réduction de l’empreinte carbone dans la supply chain, ou des énergies renouvelables et nouveaux modèles économiques verts) ; la transformation digitale et les nouvelles technologies appliquées à la finance-comptabilité ou au management (on pense à l’impact de l’intelligence artificielle sur les métiers comptables, l’essor de la blockchain dans l’audit, l’utilisation du big data pour la prise de décision, etc.) ; l’évolution du monde du travail post-pandémie (télétravail et modèles hybrides, management à distance, semaine de quatre jours, équilibre vie professionnelle/vie personnelle, pénurie de talents dans certains secteurs…) ; les innovations financières et les FinTech (cryptomonnaies et monnaies digitales de banque centrale, finance décentralisée, plateformes de crowdfunding, nouvelles méthodes de paiement – autant de sujets qui pourraient faire l’objet d’une analyse dans un magazine comme The Economist ou Financial Times) ; la gouvernance d’entreprise et l’éthique (par exemple la diversité et l’inclusion dans les conseils d’administration, la rémunération des dirigeants et la controverse autour des écarts salariaux, les scandales financiers récents et leurs leçons en matière de conformité) ; enfin, les nouveaux modes de consommation et le marketing digital (essor de l’économie collaborative et des plateformes de partage, influence des réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram sur la stratégie marketing des entreprises, etc.).

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive, mais ce sont des angles récurrents dans la littérature économique actuelle. L’objectif pour le candidat n’est pas de deviner le sujet exact, mais plutôt de se constituer une culture générale en anglais sur ces grandes questions. Pour se préparer, il est vivement conseillé de lire régulièrement la presse anglophone économique (The Economist, Financial Times, Bloomberg Businessweek, Harvard Business Review…) sur ces thématiques. Cela permet d’enrichir son vocabulaire technique (savoir dire en anglais des termes comme “bilan carbone”, “télétravail”, “budgétisation verte”, “cryptoassets”, etc.), de se familiariser avec le style journalistique anglo-saxon et aussi d’acquérir des exemples concrets qu’on pourra éventuellement recaser lors de l’oral. Pendant la préparation de l’épreuve (20 minutes de lecture avant l’oral), il faudra être capable de dégager l’idée centrale de l’article, d’en résumer les points clés en anglais et d’exprimer son point de vue. Le jury évaluera la clarté du résumé, la richesse du vocabulaire, la précision de la compréhension, mais aussi la capacité du candidat à discuter plus largement du sujet (d’où l’importance d’avoir des notions d’actualité pour alimenter la conversation). En somme, une préparation réussie à l’UE6 passe par une exposition régulière à l’anglais professionnel et par l’entraînement à l’expression orale sur des thèmes économiques variés. Plus vous aurez lu et débattu de sujets d’actualité en anglais durant l’année, plus vous aborderez cette épreuve sereinement, même si le sujet exact reste une inconnue jusqu’au jour J.

UE7 – Mémoire (Relations Professionnelles)

L’UE7 Mémoire est à part dans le DSCG : il ne s’agit pas d’une épreuve écrite ou orale sur table avec un sujet imposé, mais de la soutenance d’un mémoire professionnel que le candidat a lui-même élaboré. Ici, pas de “pronostic” de sujet à proprement parler puisque chaque étudiant choisit son thème de mémoire en accord avec les exigences du référentiel. Néanmoins, on peut identifier en 2025 quelques tendances dans les sujets de mémoires qui sont appréciées du jury et en phase avec les enjeux actuels de la profession comptable. Si vous êtes encore en train d’hésiter sur un sujet de mémoire ou si vous voulez vous assurer que votre thème est bien dans l’air du temps, voici quelques axes qui ont le vent en poupe cette année.

En premier lieu, la digitalisation de la fonction comptable et financière est un thème phare. De nombreux mémoires récents explorent l’impact des technologies sur le métier d’expert-comptable ou de contrôleur de gestion. Par exemple, l’automatisation des processus comptables (robotisation, RPA), l’intégration de l’intelligence artificielle dans le traitement des données financières, ou la mise en place d’un ERP dans une PME et ses effets sur l’organisation du service comptable, sont des sujets très actuels. Un mémoire intitulé par exemple « L’impact de la robotisation sur le métier de comptable » ou « Déploiement d’un ERP en PME : enjeux et bonnes pratiques » aurait toutes les chances d’intéresser un jury, car il montre que le candidat se projette dans l’avenir technologique de la profession.

Ensuite, tout ce qui touche à la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et à la performance extra-financière est fortement valorisé. La prise en compte des critères environnementaux et sociaux dans le pilotage de l’entreprise devient un impératif, et l’expert-comptable/contrôleur de gestion a un rôle à y jouer. Des mémoires peuvent par exemple traiter de « l’intégration des indicateurs RSE dans le contrôle de gestion » ou « le rôle du cabinet comptable dans l’accompagnement au développement durable des TPE/PME ». Ce genre de sujet plaira s’il est bien concrètement abordé, car il reflète une évolution de la mission du financier vers plus de durabilité et d’accompagnement stratégique.

Un autre grand classique pour les mémoires de DSCG est le contrôle interne et la gestion des risques. Même si ce thème est traditionnel, il reste d’une pertinence indémodable. Par exemple : « Optimisation du contrôle interne dans une entreprise industrielle », « Prévention et détection de la fraude comptable grâce au contrôle interne », ou « Sécurisation des systèmes d’information comptables ». Ce sont des sujets techniques, certes, mais très professionnels et toujours prisés car ils touchent à la fiabilisation de l’information financière et à la confiance dans les comptes, qui sont au cœur du métier.

Parmi les nouveaux sujets tendance, on peut aussi mentionner la facturation électronique et la transition numérique des obligations comptables et fiscales. Par exemple, un mémoire sur « Le projet de mise en place de la facture électronique dans une entreprise : enjeux, défis et impacts » serait extrêmement d’actualité, étant donné l’échéance réglementaire qui approche. De même, une réflexion sur l’évolution du métier d’expert-comptable lui-même peut constituer un sujet intéressant et transversal : « L’expert-comptable à l’horizon 2030 : vers un rôle de conseil stratégique ? » où l’on analyserait comment la profession se transforme, quelles nouvelles compétences sont requises (maîtrise des outils numériques, compétences en management, en conseil, etc.) et comment les cabinets anticipent ces changements. Ce type de sujet montre que le candidat prend du recul sur sa future profession. Enfin, l’utilisation de la data analytics pour le pilotage de la performance est un thème pointu qui peut faire un excellent mémoire, par exemple « Mise en place d’un tableau de bord intégrant l’analyse de données dans une start-up » ou « Apport du data analytics dans l’audit interne : étude de cas ». Cela allie la technique des chiffres avec la capacité d’analyse moderne, ce qui est très apprécié.

En définitive, pour réussir son mémoire UE7 en 2025, le meilleur conseil est de choisir un sujet qui vous passionne et qui soit ancré dans les enjeux actuels de la comptabilité-gestion. Un mémoire réussi est celui où le candidat apporte une véritable réflexion personnelle et opérationnelle, appuyée idéalement sur une expérience de terrain (stage ou alternance) et sur une bibliographie solide. Montrez que votre travail peut être utile à la profession : par exemple qu’il donne des pistes pour améliorer une pratique, qu’il évalue un dispositif en place pour en tirer des leçons, ou qu’il propose une solution innovante à un problème concret rencontré en entreprise. En 2025, les jurys seront sans doute sensibles aux mémoires traitant de la modernisation de la profession (digitalisation, nouvelles réglementations, élargissement des missions de l’expert-comptable, etc.), car cela reflète une bonne compréhension des évolutions de l’environnement. N’hésitez pas à mettre en avant votre motivation et votre curiosité lors de la soutenance : un candidat investi, qui croit en son sujet et en l’intérêt de ses conclusions, marque positivement les esprits. Le mémoire est l’épreuve où l’on peut exprimer sa personnalité professionnelle naissante – choisissez donc un thème qui vous motive vraiment et donnez-y le meilleur de vous-même.

Fiches de cours pour déjouer les pronostics !

En résumé, le DSCG 2025 s’annonce comme un mélange bien dosé entre les grands classiques et quelques nouveautés bien piquantes. La clé, c’est de ne pas jouer à la roulette russe avec tes révisions : couvre tout le programme, mais mets le paquet sur les thèmes qui ont le plus de chances de tomber.

A titre personnel, j’ai passé les 7 UE en 6 mois et non ce n’est pas du mytho !

Et si tu veux te simplifier la vie, gagner du temps et réviser avec des supports clairs, on met à ta dispo des fiches ultra-complètes, à jour et adaptées à l’examen. Pas de bla-bla inutile, juste l’essentiel, directement calé sur ce que le jury attend. Comme ça, le jour J, tu peux arriver serein… et viser la meilleure note possible.

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